Phéromone Contre La Processionnaire Du Chêne Biotop – Thaumetopoea Processionea

Les capsules de phéromones pour chenille processionnaire du chêne Biotop font partie d’un dispositif de lutte biologique efficace contre ce ravageur de différentes espèces de chênes. Sans aucun pesticide, il constitue un moyen naturel pour neutraliser ce nuisible. Son mode d’action est simple : les papillons mâles sont attirés par les phéromones de synthèse mimant les signaux olfactifs émis par les papillons femelles en phase de reproduction, ils s’introduisent donc dans le piège dont ils ne sortiront pas vivants. Ce dispositif capsule de phéromone + piège (vendu séparément) se positionne à proximité des arbres de mi-juin à fin septembre. Chaque capsule diffusera son principe actif durant environ 45 jours. 

Phéromones et attractifs sont vendus séparément des pièges afin d’être conservés au froid pour une efficacité optimale tout au long de leur diffusion.

Mode d’utilisation et manipulation :

• Manipulez la phéromone avec des gants ou des pinces, il n’est pas toxique, mais le contact avec nos mains peut interférer dans le message.
• Renouvelez tant que le papillon de la « Processionnaire du chêne  » vole.
• Compatible avec les pièges Entonnoir et le Delta®.

Stockage :

• Peut se conserver au réfrigérateur (3°-5°) pendant 1 an.
• Peut se conserver au congélateur (-18°) pendant 2 ans.

Le cycle de la chenille processionnaire du chêne :

La chenille processionnaire du chêne est très dangereuse pour l’homme et pour les animaux domestiques en raison de son caractère particulièrement urticant. Il s’agit de la larve d’un papillon de nuit dont le nom latin est Thaumetopoea processionae, qui apprécie particulièrement les feuilles de chênes, provoquant un affaiblissement important des arbres. Cette espèce sévit principalement dans une zone allant de l’Alsace et l’Ile-de-France jusqu’en Midi-Pyrénées. Le papillon femelle pond en fin d’été et les œufs éclosent en avril. Les chenilles vivent en colonies dans des nids blanchâtres d’aspect soyeux qui augmentent de volume avec l’âge et le nombre des chenilles. Ces nids sont plaqués sur le tronc ou sous les branches des chênes. Elles sortent en fin de journée, les unes derrière les autres, pour se nourrir de feuilles. Contrairement à la processionnaire du pin, la chenille processionnaire du chêne ne se déplace que rarement sur le sol : elle s’alimente et se transforme en papillon sur l’arbre. Un chêne infesté par ces ravageurs perd ses feuilles jusqu’à l’affaiblissement et le ralentissement de sa croissance.

Thaumetopoea processionae est la plus urticante des chenilles de nos régions. La substance urticante se trouve sur les poils des chenilles du troisième stade larvaire, fin avril ou début mai. Ces poils, qu’ils soient restés dans le nid, sur les mues (anciennes « peaux » vides) ou lâchés par les chenilles se sentant agressées conservent leur redoutable pouvoir urticant pendant 2 à 3 ans.

Pour renforcer la lutte contre la chenille processionnaire du chêne, vous pouvez également favoriser l’implantation de prédateurs. La mésange charbonnière est la « dévoreuse de chenilles processionnaires » par excellence, une famille pouvant consommer 500 chenilles par jour. N’hésitez pas à installer des nichoirs à mésanges dans les zones infestées, ou de façon préventive dans le jardin. Le nichoir, muni d’une ouverture de 32 mm, doit être positionné entre 2,5 et 3,5 m de hauteur contre le tronc. L’ouverture sera orientée au sud-est à l’abri des vents dominants. Les chauves-souris, certaines araignées ainsi que le coucou gris sont aussi des prédateurs de papillons ou de chenilles processionnaires.